Bruno :
[0:04] Le débrief transatlantique Jérôme Colombain à Paris, bonjour.
Jérôme :
[0:09] Salut Bruno Guglielminetti à Montréal. Comment vas-tu?
Bruno :
[0:12] Comment vas-tu?
Jérôme :
[0:13] Ah ben voilà, on s’est télescopé.
Bruno :
[0:16] On veut revenir, et tu me corriges si je me trompe, mis sur la grande annonce de Amazon cette semaine à New York, mercredi, c’était l’annonce de Alexa Plus en grande fanfare. Et qu’est-ce que t’en tiens de cette annonce-là et de ce retour de l’évolution d’Alexa?
Jérôme :
[0:31] Et je trouve que discuter avec toi, c’est presque aussi agréable que de discuter avec Alexa Plus. Ou plutôt…
Bruno :
[0:39] Est-ce que c’est un compliement ?
Jérôme :
[0:42] Discuter avec Alexa Plus, ce sera peut-être bientôt aussi agréable que de discuter avec toi. C’est ça le truc. C’est quand même assez impressionnant. Effectivement, j’ai l’impression qu’on franchit un cap important. Alors moi, je dois dire que je ne suis pas objectif parce que je suis très, très utilisé, très gros utilisateurs d’Alexa. Depuis des années, depuis le début, j’ai des Alexas partout chez moi.
Bruno :
[1:06] Pareil ici, je lève la main.
Jérôme :
[1:08] Pareil chez toi, voilà. Donc, on est complètement intoxiqué, on se sent vraiment concerné. Mais c’est vrai que tu seras d’accord avec moi pour dire que jusqu’à présent, Alexa avait pris un sacré coup de vieux, notamment depuis l’apparition de Tchadjepity.
Jérôme :
[1:21] Et au niveau conversationnel, au niveau accès à de l’information, c’était encore très primitif. puisque, si on lui demandait, je ne sais pas, de nous parler du jambon en Espagne, par exemple, il me disait qu’il avait trouvé telle ou telle réponse sur tel site, mais il n’était pas capable de faire des réponses contre GPT. Et bien là, ça y est, Amazon entre enfin dans l’ère de l’IA générative et peut-être même au-delà, dans l’ère de ce qu’on appelle l’IA agentique, en fait.
Bruno :
[1:51] Mais c’est intéressant parce que j’ai l’impression qu’aujourd’hui, En tout cas, cette semaine avec cette annonce-là, puis le déploiement va se faire tranquillement pas vite à travers la planète, mais avec cette annonce-là, j’ai l’impression qu’Amazon livre la marchandise de ce qui nous avait été promis il y a huit ans, quand Alexa était sortie en premier, où quand tu voyais ça, c’était formidable. Tu avais une borne, tu lui posais des questions, elle te répondait, tu avais ton information, elle contrôlait tout, elle semblait vraiment avoir une intelligence. Alors qu’essentiellement, c’était un furteur vocal qui prenait son temps pour aller chercher de l’information, ramener, puis si elle ne trouvait pas, elle disait, ben, je ne coupe pas. Mais c’était ça. Et là, aujourd’hui, avec la nouvelle génération qui nous a proposé, on est devant quelque chose qui est à jour. puis tu l’as dit, la donne a changé depuis que ChatGPT en mode vocal est arrivé, ça a fait basculer. D’ailleurs, je faisais la remarque à ma conjointe hier, maintenant tous les chats, tous les robots conversationnels sont disponibles en ligne et d’ailleurs le plus le plus, dynamique, mais presque pour pas dire arrogant, c’est celui de Croc, de X. Je sais pas si t’as essayé.
Jérôme :
[3:03] Alors, je l’ai pas essayé, mais j’ai vu des retours, mais il est tout fou, lui.
Bruno :
[3:07] Non, mais attends.
Jérôme :
[3:08] Il est sans fil. Il t’insulte.
Bruno :
[3:11] J’étais hier avec ma conjointe, assis tranquille dans le salon, et là, je le déclenche.
Bruno :
[3:18] Et là, c’est lui qui me posait des questions. Mais genre, il voulait entamer la discussion avec moi, mais c’était pas seulement, oui, comment puis-je vous aider? Non, il disait, permets-moi de te poser une question. Et là, c’est lui qui voulait lancer la conversation, alors que moi, je voulais juste passer à l’autre application, mais il restait ouvert. Alors, il continuait à parler, mais maintenant… C’est Elon Musk qui a toute son horreur.
Jérôme :
[3:38] Oui, oui.
Bruno :
[3:39] Mais donc, Gemini, maintenant, parle. Co-Pilote parle. Bon, Croc parle. ChatGPT parle depuis longtemps. Anthropix, si je ne me trompe pas, parle aussi. On est vraiment passé à autre chose. Alors, de voir que finalement, l’ancêtre de tout ça qui est Alexa, dans le fond c’est Cyril, mais pour le bien de la conversation on va dire que c’est Alexa, arrive aujourd’hui à ces normes-là. Moi je trouve que pour des utilisateurs comme nous, C’est une excellente nouvelle.
Jérôme :
[4:06] C’est complètement une excellente nouvelle parce qu’en plus, Alexa est déjà dans nos vies. Puisqu’on l’a dit, toi ou moi, on l’utilise. Il est très utile aussi sur la maison connectée. Donc, il a une longueur d’avance d’une certaine manière. Il a tout l’environnement des skills, tout cet écosystème de skills, c’est-à-dire des applications. C’est aussi une plateforme, Alexa. Et c’est là où ils ont pris l’avance.
Bruno :
[4:28] Avec une boutique d’applications.
Jérôme :
[4:29] Avec une boutique d’applications. mais on butait encore sur des choses un petit peu compliquées notamment pour configurer moi ce que j’ai trouvé intéressant dans la keynote d’Amazon c’est la promesse de pouvoir bientôt configurer des routines, de manière vocale moi j’utilise pas mal les routines c’est quoi les routines c’est par exemple tous les matins à telle heure ouvre les volets tous les soirs à telle heure ferme attention à.
Bruno :
[4:53] Ce que tu dis parce que tu vas aller.
Jérôme :
[4:54] Faire démarrer.
Bruno :
[4:55] Chez ceux qui l’utilisent.
Jérôme :
[4:56] Oui il faut faire attention à tous les mots qu’on prononce quand on traite ce sujet là mais ça marche très bien les routines chez moi mais parfois c’est parce que j’ai pris le temps de les configurer sur l’application mobile etc et en plus parce que ça fait appel à des applications c’est-à-dire que mes volets ils ne sont pas directement connectés à Alexa ils passent par une autre application qui est l’application de domotique que j’utilise donc c’est pas simple donc tu envoies une parente qui elle est relayée à quelque chose exactement donc c’est pas simple or là la promesse c’est qu’on va pouvoir faire ça ce qu’on peut donc déjà faire mais on va pouvoir créer des nouvelles routines et configurer des nouvelles routines beaucoup plus facilement et ça va certainement intéresser des gens qui ont envie d’aller vers la maison connectée mais qui n’y vont pas parce que mine de rien ça reste encore un peu compliqué la maison connectée. Donc il y a ça qui est super intéressant. Il y a tout simplement la reconnaissance vocale. C’est vrai qu’Alexa parfois se trompe. Elle me comprend très bien Alexa, mais par exemple elle comprend beaucoup moins bien ma femme. Donc voilà, ma femme s’énerve, elle lui répète trois fois les mêmes choses, etc. Mais c’est aussi parce qu’elle parle à Alexa comme à une personne, parce que c’est ce qu’on a envie de faire. Et donc, elle lui dit, allez, s’il te plaît, maintenant, ouvre les volets et tais-toi. Et ça, ça ne marche pas. Ça ne peut pas marcher. Mais demain, ça va marcher.
Bruno :
[6:13] On peut le poilier d’abord.
Jérôme :
[6:13] Oui, mais tu vois ce que je veux dire. Il faut prononcer les bonnes phrases qui ne sont que des triggers, des commandes. Et bien ça, a priori, on n’aura plus besoin de se soucier de ça. On sera vraiment dans un mode conversationnel convivial. Et ça, c’est quand même un grand pas en avant.
Bruno :
[6:32] Et c’est une conversation avec un agent conversationnel 2025. C’est la bonne nouvelle. Mais comme tu le dis, puis j’ai l’impression que, c’est drôle, je t’écoute parler, puis j’ai l’impression qu’on va passer de la domotique à la maison branchée, à la maison connectée. Et domotique, c’est très compliqué encore. Mais là, avec la maison connectée, c’est ça.
Jérôme :
[6:51] Alors bon, il ne faut peut-être pas s’emballer non plus parce qu’on sait qu’il y a souvent beaucoup de promesses et pas beaucoup de réalité. Après, sur les histoires de skills, c’est intéressant parce qu’il y a aussi toutes les promesses en matière de commerce.
Jérôme :
[7:05] Ben voilà, tiens, s’il te plaît, j’ai plus de sacs poubelles. Alexa, commande-moi des sacs poubelles. Et tac, en deux clics, c’est fait. Aujourd’hui, ça ne fonctionne pas encore très bien.
Bruno :
[7:15] Mais tu te souviens quand même de l’époque où Amazon avait sorti les petites les petits boutons, oui.
Jérôme :
[7:20] Tout à fait.
Bruno :
[7:21] Ça c’était un clic tu mettais ça en côté de ton lave-linge il te manquait de savon.
Jérôme :
[7:26] Tu cliquais là-dessus moi mes enfants étaient petits à l’époque ils n’arrêtaient pas de cliquer, j’ai reçu des cartons entiers de tubes de dentifrice, tu vois, c’était horrible donc on les a vite enlevés les boutons, mais c’est bon quand même après, ce qui est intéressant aussi d’un point de vue plus on va dire stratégique, commerciale et de marché, c’est qu’Amazon récupère son retard, clairement. Et je serais curieux de savoir si le fait qu’ils aient déjà cet écosystème avec les skills va leur donner réellement une longueur d’avance ou pas. Alors c’est vachement bien parce qu’il y a déjà toutes ces skills, mais tu vois, il y a une réflexion intéressante qui est que est-ce que pour pouvoir converser avec aussi tous les services marchands pour faire des commandes, pour réserver une place au restaurant, une table au restaurant, pour réserver une place de concert, etc. La promesse d’Alexa, c’est utiliser les skills des applications derrière, l’application de livraison, etc.
Bruno :
[8:26] Mais il va falloir les modifier ces skills-là.
Jérôme :
[8:29] Oui, il va falloir les modifier, absolument. Mais sinon, tu sais comme moi qu’il y a une autre approche, qui est celle des IA agentiques, qui seront capables d’aller simuler ce que nous, on ferait sur un site web. Et là, il n’y a plus besoin de skills, il n’y a plus besoin d’écosystèmes. Ça ne passe plus par les API, ça passe par les interfaces traditionnelles. Et donc, c’est là où ChatGPT, avec un truc comme Opérator, qu’ils avaient lancé il y a quelque temps, pourrait aussi marquer des points. Donc, on s’approche vers… Alors.
Bruno :
[8:59] C’est vraiment intéressant. On embarque dans une nouvelle… Une nouvelle dimension. C’est-à-dire compétition, oui, c’est ça.
Jérôme :
[9:04] Exactement, oui.
Bruno :
[9:05] Mais ce que je trouve habile de leur part, par exemple, c’est l’approche qu’ils ont prise par rapport à la tarification. C’est-à-dire que longtemps, on a dit, ça fait deux ans qu’on en parle de ça,
Bruno :
[9:14] ça va coûter entre 5 et 10 $ par mois. Finalement, ça coûte 19 $ américain par mois, mais les membres Prime l’ont gratuitement. Pour le moment, on s’entend. Mais ça, je trouve ça tellement intelligent de leur part.
Jérôme :
[9:26] Oui, super.
Bruno :
[9:27] Parce que ça les fait rentrer d’un coup dans un marché qui est bien établi à travers le monde. Puis évidemment, ça rehausse la valeur de leur service Prime. D’ailleurs, encore ce matin, je visionnais une vidéo du patron de Prime. Mais lui, il était heureux comme un coq parce qu’on venait de rehausser. Puis il fait tous les liens avec les avantages de Prime. Mais là, maintenant… Oui.
Jérôme :
[9:50] Mais combien ça coûte chez vous au Québec, Prime?
Bruno :
[9:52] Ah, écoute, c’est autour de 100 $?
Jérôme :
[9:54] 100 $? Je crois que c’est moins cher chez nous. Il faudrait que je vérifie, mais je pense qu’on est… Oui.
Bruno :
[9:58] Bien, en partant, l’euro vaut le double du dollar canadien.
Jérôme :
[10:00] Oui, bien, voilà.
Bruno :
[10:00] C’est sûr que c’est bon.
Jérôme :
[10:01] Oui, oui, c’est ça. Voilà, on est autour de 50 $, 50 €. C’est ça. Et c’est avec Prime.
Bruno :
[10:06] C’est… C’est 100 $ canadien.
Jérôme :
[10:07] C’est les livraisons gratuites, la vidéo sur Prime Video et maintenant… La musique. Amazon Plus. Et la musique aussi.
Bruno :
[10:15] Etc. Oui, puis aussi des accès à Twitch privilégiés. Non, non, moi, je l’ai toujours dit, à l’heure actuelle, dans l’offre numérique, c’est probablement l’offre d’Amazon Prime qui est la plus intéressante. Un peu moins maintenant, bien un peu moins, moins au Québec maintenant parce qu’il n’y a plus de service de livraison de Prime, mais pour le reste de l’offre, c’est très avantageux.
Jérôme :
[10:35] Ah, il n’y a plus de service de livraison de Prime chez vous?
Bruno :
[10:37] Ah non, ça, c’est toute une histoire parce qu’ils ont fermé tous les entrepôts. Ils en avaient cinq ou six au Québec.
Jérôme :
[10:43] Mais pourquoi? Vous les avez énervés encore?
Bruno :
[10:45] Oui, exactement. Je pense que c’est une histoire… Vous énervez beaucoup les GAFAM. Je dis ça, je ne dis rien, mais c’est une histoire de syndicalisation officieusement,
Bruno :
[10:58] mais officiellement, il y a d’autres raisons. Ça les a énervés un peu à l’âge de tout fermé.
Jérôme :
[11:04] Eh oui. Bon, Bruno, de quoi parles-tu cette semaine dans ton carnet?
Bruno :
[11:10] Je suis tellement content que tu me poses la question. Ça fait une semaine que j’attends que tu me la poses, cette question-là.
Jérôme :
[11:16] Voilà, je te la pose.
Bruno :
[11:16] Écoute, je parle, on va rester en France un tout petit moment pour parler avec un coach linguistique. Et hi, Migo, est-ce que ça dit quelque chose?
Jérôme :
[11:28] Oui, je l’ai interviewé il y a une heure.
Bruno :
[11:31] Bon, tu vois. Alors, c’est quelque chose d’intéressant qui se trouverait.
Jérôme :
[11:36] Tu te présentes cette semaine ou la semaine prochaine? Non, ce sera plus tard. Ce sera dans une semaine ou deux. Là, tu vas me doubler.
Bruno :
[11:44] Si vous voulez avoir un avant-goût, mais on sait bien, on ne fait jamais les entrevues de la même façon. Si vous commencez, vous êtes intéressé par le sujet, d’un service linguistique qui est quand même dans le décor depuis 20 ans, mais qui maintenant passe à carburer vraiment de façon importante à l’IA.
Jérôme :
[11:59] Apprentissage de longue par IA.
Bruno :
[12:01] Oui, puis l’idée d’arriver avec un coach linguistique qui vraiment s’adapte à la qualité de l’apprenant, ça, je trouve ça intéressant. Alors, on parle de ça. Bon, là, j’espère que tu n’as pas fait une entrevue avec eux autres aussi.
Bruno :
[12:13] Gemini, Google, ils ont sorti un assistant pour le codage. Et bien, je parle avec une des ingénieurs qui a travaillé là-dessus.
Jérôme :
[12:20] Pas mal.
Bruno :
[12:20] Et c’est assez intéressant comme outil. Si vous êtes dans le développement, dans le codage, ça va vous intéresser. Sinon, on reste dans les gens qui font l’actualité. Cette semaine, Amazon a présenté leur puce quantique. J’ai l’occasion de parler avec un des deux créateurs de cette puce-là. Ça fait des années qu’il travaille là-dessus. Et la raison pour laquelle j’ai réussi à décrocher cette entrevue-là, c’est qu’il est de Vancouver. Et sa maman est gaspésienne. Et donc, j’imagine que c’est une question de cœur. Il a décidé de donner une entrevue au Canada et c’est moi qui l’ai eue.
Jérôme :
[12:54] Formidable.
Bruno :
[12:54] Alors, je suis très heureux. Et ça sera disponible en partie audio sur mon carnet. Puis sinon, vous aurez l’entrevue tout au long en texte sur le podcast Mon Carnet. Alors, ça ressemble. Évidemment, il y a d’autres invités, il y a d’autres sujets, mais je ne vais pas prendre tout le temps. Tu parles de quoi cette semaine, toi, dans mon numérique?
Jérôme :
[13:11] Alors moi, cette semaine, je vais parler, je retrouve Luc Julia, spécialiste de l’intelligence artificielle, qui me fait la gentillesse d’intervenir une fois par mois dans le monde numérique. Et ce mois-ci, je l’ai interrogé. Parlez de quoi ? Alors, on parle, devine de quoi ? On parle d’intelligence artificielle. Non, on revient un petit peu sur, on est complètement dans l’actualité passée et présente. On revient un peu sur le sommet de l’IA, une fois de plus, mais parce qu’il y a tellement de choses à en dire.
Jérôme :
[13:40] Et puis, on parle notamment de ces IA agentiques. Qu’est-ce que c’est que ces agents d’IA ? Et donc, ils nous expliquent exactement de quoi il s’agit. Et puis, c’est pas tout. Il y a un autre sujet brûlant dans l’actualité en ce moment. C’est un petit peu l’intelligence artificielle et la musique. Tu sais que les créateurs de musique, les musiciens commencent à s’inquiéter, etc. Il y a aussi des plateformes.
Bruno :
[14:03] En Angleterre, tu as vu le mouvement ?
Jérôme :
[14:05] Oui, tout à fait. Il y a des artistes, un millier d’artistes qui partent en guerre contre l’utilisation de leur musique pour l’entraînement des IA. Et puis, il y a un autre problème, c’est le déferlement de musique créée par l’intelligence artificielle sur les plateformes de diffusion Spotify et Deezer pour des raisons financières, pour faire de l’argent et au détriment des artistes. Et donc, il y a la plateforme française Deezer qui a développé une solution technique pour détecter les contenus générés par IA. Et donc, le directeur de l’innovation de Deezer nous explique comment ça marche cette semaine dans le monde numérique.
Bruno :
[14:40] C’est intéressant. Il y a Spotify qui a pris la même approche, mais eux, ils ont décidé de ne pas les exclure. Et donc, ils sont dans les playlists, mais ils sont identifiés. Et puis, tu vois, moi, je me garde une petite gêne parce que je crée beaucoup toute la musique qui est sur mon carnet, tout ce qui est musique de transition. Même le thème a été fait par Suno, mais je ne le publie pas publiquement. Je le garde uniquement pour la programmation de moi.
Jérôme :
[15:02] Mais toi tu es très fort parce que c’est intéressant qu’on en parle c’est amusant moi aussi j’ai essayé de faire de la musique avec Suno et je ne suis pas du tout arrivé au résultat que je voulais et du coup je suis passé par des vrais musiciens en chérin en os, par Fever et j’ai trouvé des créateurs sur Fever qui m’ont fait des trucs très sympas et puis ce qui permettait en fait, de faire des itérations de dire ça ça me plaît ça ça me plaît pas de faire recommencer alors qu’avec Suno c’est très difficile de faire ça en réalité Oui.
Bruno :
[15:32] Mais de plus en plus facile. Ils ont perfectionné le suivi ou l’adaptation.
Jérôme :
[15:37] Ah oui, tu peux demander des retouches, etc.
Bruno :
[15:40] Oui, mais on s’entend, ça n’est rien comme travailler avec un humain et dire à ce moment-là, tu as une fonction, je veux enchaîner.
Jérôme :
[15:46] Oui, mais c’est surtout qu’il faut être musicien. Moi, je ne suis pas musicien, je ne suis pas capable de donner des instructions et de verbaliser ce que je veux. Je ne sais pas dire exactement ce que je veux. Je sais ce qui me plaît et ce qui ne me plaît pas à l’arrivée, mais voilà. Donc, s’il n’y a pas un humain qui me propose des choses, j’ai beaucoup de mal à commander à une IA ce que j’aimerais entendre, en fait.
Bruno :
[16:06] Ah, ben, tu vois. C’est là qu’on voit que mes années de réalisation musicale, on serve finalement à quelque chose.
Jérôme :
[16:12] Ben, certainement, certainement.
Bruno :
[16:14] Ben, voilà. Jérôme, je te laisse poursuivre ton podcast avec tes auditeurs et tes invités. Et je te dis merci d’avoir été là, d’être passé comme ça. Puis, on se retrouve la semaine prochaine.
Jérôme :
[16:25] Merci à toi pour ce coucou dans le monde numérique. Et on se dit à la semaine prochaine, Bruno. Salut, salut.
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